La recherche d’une assurance auto adaptée à ses besoins peut rapidement devenir un parcours semé d’embûches. En effet, de nombreux conducteurs commettent encore des erreurs qui faussent complètement leurs devis, les privant d’économies ou les exposant à des risques de couverture insuffisante. Ces erreurs peuvent inclure par exemple une sous-estimation de leurs besoins réels ou encore un choix orienté uniquement par le prix plutôt que par la qualité de la couverture. Sur le site matmut.fr, vous pouvez réaliser facilement votre devis d’assurance auto en ligne.
Les erreurs de saisie des données personnelles dans les comparateurs d’assurance auto
La précision des informations personnelles est le fondement de tout devis d’assurance fiable. Chaque détail influence le calcul tarifaire et la validité de votre couverture future.
La déclaration incorrecte de la date de permis de conduire
L’ancienneté du permis de conduire est l’un des éléments les plus déterminants dans le calcul des primes d’assurance. Une erreur peut faire basculer votre profil d’une catégorie tarifaire à une autre. Les assureurs distinguent notamment les conducteurs novices (moins de 3 ans de permis) des conducteurs expérimentés, avec des écarts de prime importants selon le profil du conducteur.
L’omission du malus ou bonus réel sur l’attestation d’information
Le coefficient de réduction-majoration, plus communément appelé bonus-malus, peut faire varier votre prime. Sous-estimer son malus ou surestimer son bonus est une fausse déclaration aux conséquences graves. L’assureur découvrira forcément l’écart lors de la demande du relevé d’informations et pourra alors annuler purement et simplement votre contrat.
Les jeunes conducteurs doivent faire attention à cette donnée, car ils démarrent automatiquement avec un coefficient de 1, contrairement à une idée reçue qui voudrait qu’ils bénéficient d’emblée d’un bonus débutant.
La confusion entre conducteur principal et conducteur occasionnel
La désignation du conducteur principal ne doit pas être prise à la légère. Cette personne doit être celle qui utilise majoritairement le véhicule, généralement plus de 50% du temps selon les pratiques du marché. Déclarer comme conducteur principal une personne moins exposée au risque pour bénéficier d’un tarif avantageux est une fausse déclaration.
Les conséquences peuvent être dramatiques en cas de sinistre : si l’utilisateur principal n’est pas déclaré comme tel, l’assureur peut refuser toute indemnisation et résilier le contrat pour fausse déclaration intentionnelle.
La mauvaise évaluation des garanties et franchises lors de la simulation
L’équilibrage entre niveau de protection et coût représente l’exercice le plus délicat lors de la souscription d’une assurance automobile. Beaucoup de conducteurs se focalisent seulement sur le prix mensuel sans analyser en détail les garanties proposées et leurs conditions d’application. Cela peut se révéler coûteux lors d’un sinistre.
Sous estimer ses besoins en garantie vol et bris de glace
La garantie vol n’est pas limitée au vol du véhicule. Elle couvre également les tentatives d’effraction, le vol d’équipements, les dégradations résultant de tentatives de vol.
Pour la garantie bris de glace, beaucoup de conducteurs négligent cette protection en pensant qu’un impact sur le pare-brise n’a qu’un coût mineur. Or, sur les véhicules actuels équipés de capteurs de pluie, caméras de recul ou systèmes d’aide à la conduite intégrés dans le pare-brise, le remplacement peut coûter cher.
La négligence de la protection juridique automobile
La protection juridique automobile reste l’une des garanties les plus méconnues, pourtant elle peut avoir son importance dans de nombreuses situations conflictuelles. Elle couvre les frais d’avocat, d’expertise, de procédure en cas de litige avec un tiers, un garagiste, ou même avec votre propre assureur.
Cette garantie intervient également lors de contestations d’amendes, de retraits de permis, ou de litiges en lien avec l’achat de votre véhicule. Les plafonds de prise en charge varient généralement selon les contrats mais peuvent couvrir la majorité des procédures judiciaires.
Le choix inadéquat entre franchise kilométrique et franchise forfaitaire
La franchise est la somme qui reste à votre charge lors d’un sinistre, et son montant peut énormément impacter votre budget en cas d’accident. Les assureurs proposent généralement deux types de franchises : forfaitaire (montant fixe) ou kilométrique (calculée selon l’âge et le kilométrage du véhicule).
Pour un véhicule récent ou de forte valeur, la franchise forfaitaire est souvent plus avantageuse. À l’inverse, sur un véhicule ancien, la franchise kilométrique peut représenter une économie non négligeable sur la prime annuelle, même si le reste à charge en cas de sinistre sera plus élevé.
Les erreurs techniques en lien avec les caractéristiques du véhicule
Les caractéristiques techniques de votre véhicule influencent votre prime d’assurance selon des critères établis par les assureurs. Une erreur sur ces données peut fausser votre devis, mais également compromettre votre indemnisation en cas de sinistre.
La confusion entre puissance fiscale et puissance DIN dans la carte grise
La puissance fiscale, exprimée en chevaux fiscaux (CV) sur votre carte grise, sert de base au calcul de nombreuses taxes et influence votre prime d’assurance. Elle ne correspond pas à la puissance réelle du moteur (puissance DIN) mais à un calcul administratif tenant compte de la cylindrée et de la puissance maximale.
Cette confusion est fréquente chez les propriétaires de véhicules sportifs ou de véhicules électriques, où l’écart entre puissance fiscale et puissance réelle peut être important. Les assureurs utilisent exclusivement la puissance fiscale pour leurs calculs tarifaires, car elle détermine la catégorie de risque du véhicule.
Déclaration incorrecte de la valeur marchande selon l’Argus
L’évaluation de la valeur de votre véhicule détermine le montant maximal d’indemnisation en cas de vol ou de destruction totale. Surestimer la valeur de son véhicule entraîne une surprime inutile, et la sous-estimer peut conduire à une indemnisation insuffisante pour racheter un véhicule équivalent.
Les cotes de référence comme l’Argus tiennent compte de nombreux éléments : kilométrage, état général, historique d’entretien, équipements optionnels. Ces cotes évoluent mensuellement selon les tendances du marché de l’occasion. Certains assureurs prennent en compte automatiquement ces références dans leurs simulateurs pour éviter les erreurs de déclaration.
La négligence des antécédents et historique de conduite
L’historique de conduite est le principal indicateur de risque utilisé par les assureurs pour établir leur tarification. Outre le coefficient bonus-malus, de nombreux éléments de votre passé de conducteur influencent votre prime d’assurance. La transparence sur ces éléments est requise pour éviter une résiliation de contrat en cas de découverte ultérieure.
Les sinistres des cinq dernières années, même sans responsabilité, figurent dans votre relevé d’informations et sont analysés par les assureurs. Un conducteur impliqué fréquemment dans des accidents peut être considéré comme présentant un profil de risque élevé.
Les infractions au code de la route, les retraits de permis, les annulations ou suspensions doivent également être déclarés lors de la simulation. Ces informations ne sont pas toujours demandées explicitement dans les formulaires en ligne, mais elles peuvent être découvertes lors de contrôles ultérieurs et entraîner l’annulation du contrat pour omission volontaire.
Dans un marché où les tarifs des contrats d’assurance automobile fluctuent constamment, la moindre erreur lors de la simulation peut coûter plusieurs centaines d’euros par an. La simulation d’un devis d’assurance auto doit être effectuée avec attention. Éviter les erreurs courantes telles que l’omission d’informations importantes ou la mauvaise compréhension des couvertures permet d’obtenir un devis plus fidèle à la réalité. Ainsi, l’assuré pourra choisir en connaissance de cause et éviter les mauvaises surprises lors de souscription définitive. La vigilance lors de cette étape garantit une meilleure maîtrise de ses besoins en assurance et de ses coûts.