Les impayés sont des faits qui apparaissent souvent dans la vie d’une entreprise. À un certain temps, elle doit adopter une politique qui définit ses actes face à une telle situation. Effectivement, la gestion des impayés est une démarche assez longue. D’habitude, les entreprises font appel à des prestataires extérieurs pour résoudre les problèmes occasionnés par ses impayés. En effet, la résolution des impasses occasionnée par les impayés nécessite plus de temps qui pourrait attarder le déroulement des flux d’activité de l’entreprise. Cependant, pour ne pas dépendre tout le temps des prestataires extérieurs, il existe des étapes simples et efficaces qui permettent à tous les établissements de bien gérer ses impayés. Pour ce faire, une procédure détaillée sera énoncée ci-après.

Règlement du conflit à l’amiable

La première chose à faire face à des situations d’impayés est de communiquer. Essayez de discuter avec vos créanciers et identifier les raisons du non-paiement. Ensuite, pour éviter tout type de conflit compte tenu des projets des éventuels contrats dans le futur, le fournisseur et le client doivent recourir à la conciliation. Il faut juste faire un suivi des factures en attente et tenir fréquemment les créanciers de l’existence de crédit à payer. Dans le monde des affaires, décider avec un coup de tête est une grave erreur. Effectivement, dans le mot gestion se trouve le verbe gérer alors que gérer, c’est prévoir. La gestion de vos impayés consisté à prévoir toute éventuelle situation future. Il faut toujours entretenir une relation de qualité avec ses clients, mais en même temps, mettre une pression sur eux de façon discrète pour qu’ils puissent régler intégralement ses impayés. Pour plus de détail sur la gestion de vos impayés, n’hésitez pas à cliquez ici.

Opter pour une lettre de relance

Si le règlement du conflit à l’amiable n’est pas fructueux, le recours à une lettre de relance se montre indispensable. Tout comme la conciliation, la relance ne sert pas à déclarer une guerre à ses clients qui risqueraient de réduire l’étendue du marché de l’entreprise, mais elle sert à donner plus de facilité aux créanciers de régler son crédit. Cette étape consiste à envoyer au débiteur une lettre bien formuler informant le report de la date d’échéance permettant au client de trouver des moyens afin de pouvoir régler dans un certain délai de paiement des impayés. Dans ce cas, le payeur doit à sa créancière un intérêt de retard calculé en pourcentage sur la base des montants impayés. Le taux d’intérêt pris en compte est décidé par les dirigeants de l’entreprise pour s’en procurer une somme de plus-value, mais tout en tenant compte de la capacité à payer du client. Cependant, après un long suivi, il est possible de renouveler plusieurs fois la lettre de relance selon le besoin commun du créancier et son débiteur afin de simplifier le paiement des crédits.

Mettre en demeure le débiteur

La mise en demeure représente une prise de décision assez sévère face à la situation d’impayée. Les dirigeants de l’entreprise créancier décident un recours à la justice dû à l’insolvabilité du débiteur. À cet instant, ce dernier n’a plus les moyens et n’arrive plus à régler ses impayés même si de nombreuses facilités de paiement ont été mise en place notamment la lettre de relance. Ici, la conciliation ne prenne plus place, il n’y a plus de règlement du confit à l’amiable et de trouver un terrain d’entente entre le débiteur et le créancier. D’ailleurs, le créancier cherche un moyen de pression pour s’assurer du paiement des crédits. En effet, après avoir mis en place plusieurs lettres de relance, le créancier décide durant le dernier délai d’instaurer une menace de sanction pour établir une pression au débiteur et d’éviter de perdre la somme d’argent. Ainsi, d’après un suivi attentionné de son client, le créancier a pris conscience que son débiteur risquera de virer à l’insolvabilité. Dans ce cas, l’entreprise met en place la mise en demeure du débiteur afin de l’influencer à chercher d’autre solution au règlement de ses impayés.

Recourir à des cabinets de recouvrement ou des huissiers de justice

Après avoir recouru à la mise en demeure du débiteur, une fois le dernier délai du paiement atteint, le créancier dispose d’une dernière solution pour faire face aux impayés comme les cabinets de recouvrement et les huissiers de justice. Pourtant, cette étape est assez difficile à élaborer et les démarches et les dossiers à fournir sont compliqués. Cependant, des prestataires extérieurs s’en chargent de tout le processus de la poursuite en justice. Ils s’occupent intégralement de la gestion de vos impayés. Cela étant dit, la perte de valeur du client vire à l’irrécouvrable. Le suivi établi a permis de déterminer toutes les raisons du non-paiement du crédit. Alors, le créancier dispose maintenant le droit à poursuivre le débiteur en justice à l’appui des cabinets de recouvrement ou des huissiers de justice.